our
répondre à la question de Maurice Martin du
Gard, alors directeur des Nouvelles littéraires
– «J’aimerais connaître en détail
une de vos journées de travail» –,
Valery Larbaud se livra à un bref et subtil exercice
d’autobiographie intellectuelle, resté inédit
dans son intégralité, jusqu’à
ce jour : «Pour les ouvrages d’imagination
le travail est constant, presque sans interruption, soigneusement
entouré de paresse (apparente). Il se poursuit à
travers toutes les circonstances et les incidents de la
vie quotidienne, même à travers les conversations
et un travail plus “matériel”, tel que
recherches ou traduction. Il écrême le loisir,
profite de la musique entendue, d’un tableau remémoré,
d’une lecture qui n’a rien à voir avec
lui, avec son sujet, ni avec les recherches en train. Il
“règne sur la vie”, comme le désir,
comme l’amour, comme un projet dont la réalisation
nous donnerait une grande satisfaction, nous enrichirait
matériellement, ou nous procurerait de grands avantages.
Mais comme il est désintéressé, c’est,
en somme, à l’amour qu’il ressemble le
plus.»
Notes et Postface de Françoise Lioure, qui a édité
les 3 tomes de la Correspondance 1899-1937 de Valery
Larbaud & Marcel Ray (Gallimard, 1979-1980), la Correspondance
1905-1938 d’André Gide & Valery Larbaud
(Gallimard, 1989) et la Correspondance 1912-1924 de
Valery Larbaud & Jacques Rivière (Claire
Paulhan, 2006).
|
• Édition
originale achevée d’imprimer en mars 2006.
•
Tirage : 1500 exemplaires, dont 1 450 ex. numérotés
de 1 à 1 450 et 50 ex. H. C., numérotés
de I à L.
• 12 x 17 cm. 112 pp. quadri. 66 photos et fac-similés
couleurs. Impression quadri sur Gardapat 13 (115 gr.) des
Papeteries de Garde.
• Isbn : 2-912222-24-9.
• Prix de vente public : 20 €
|
|
|